Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Kitty
Publicité
Archives
18 mars 2020

Coronavirus : incertitude et confinement - journal de bord - chapitre 1

Hello kittens,

 Comme l'a suggéré Tatiana Ventôse dans sa dernière vidéo, à 10'44,(https://www.youtube.com/watch?v=Yv3W-c8iMC8), j'ai décidé de faire une sorte de journal de bord hebdomadaire (peut-être plus souvent en fonction de l'actualité) pour garder un souvenir de cette crise sanitaire majeure, une forme de témoignage de la vie courante en situation de confinement.

Jour 1 : samedi 14 mars. Depuis presque deux semaines, les informations sur le coronavirus sont contradictoires. Certains disent que ce n'est pas plus qu'une grosse grippe et que ça finira rapidement avec les beaux jours, d'autres sont plus alarmants et conseillent plus que de la prudence. Dimanche dernier, après avoir lu en public (2 fois, et transmis sur internet à tous ceux qu'il connaissait) les consignes de notre évêque, notre curé a célébré la messe en prenant toutes les précautions prévues alors. Il nous a conseillé de prendre cette affaire très au sérieux. Le problème, c'est qu'il y a un tel climat de méfiance et de défiance envers notre gouvernement que les personnes qui manifestent et celles qui les soutiennent craignent que le gouvernement ne profite de cette crise pour continuer dans l'abus de pouvoir, le mensonge et le mépris de la population. De fait, depuis plus d'un an, les revendications de la rue sont ignorée par le président qui affirme qu'il sait mieux que les gens de la rue ce qui est bon pour eux et que s'ils continuent à le soutenir et à accepter les efforts qu'il leur impose, ils finiront par voir des jours meilleurs. (Ouais... Je veux bien, mais en attendant, ça fait super longtemps que la vie est de plus en plus austère et que les plus pauvres prennent d'assaut les aides d'urgence, alors les jours meilleurs ce serait pas mal qu'on ne les attende pas 107 ans !) Bref. Dans ce climat de défiance donc, les acteurs politiques de tous bord craignent autant le report des élections municipales que leur maintient. Chez moi, je suis conseillère municipale et j'ai décidé de ne pas me représenter. J'avoue que, dans un premier temps, ça me déplaisait profondément de devoir reporter les municipales pour "une simple grippe". Oui, mais... ce samedi, les heures passant, la "simple grippe" semble s'avérer bien plus coriace. Au téléphone, mes parents me convainquent de remettre au calendes grecques (ou à la saint Glinglin, c'est comme vous voulez...) une visite que je devais leur faire. Pour le coup, je commence à prendre les mesures d'une catastrophe nettement négligée et renonce à aller à la messe pour ce week-end.

Le soir même, notre curé nous envoie par mail un communiqué de l'évêque annonçant que toutes les messes publiques sont annulées jusqu'à nouvel ordre et à effet immédiat. Pourquoi je précise "messes publiques" ? C'est parce que les prêtres, qu'ils soient chargés de paroisses ou non disent la messe quotidiennement. Habituellement, ces messes quotidiennes, appelées "messes basses" peuvent avoir du public, par exemple si les prêtres les célèbrent dans une église, mais sinon, ils la disent quand même, même s'ils sont obligés de la faire chez eux et tout seul. C'est rassurant de savoir qu'ils vont nous porter dans leurs prières tout au long de ce confinement qui se profile. En effet, même si le mot n'est pas encore prononcé (il me semble bien que le discours du président, à 20h, ne le précise pas encore), il me semble assez clair qu'on s'y dirige assez certainement. A propos du discours du président, je suis assez partagée. Je suis allée le regarder un peu en mode catastrophe, genre : "ça y est, il va prendre les pleins pouvoirs en utilisant l'article 16 !". Et j'ai éteint en me disant : "ah bon, c'est tout ?". Non que j'aurais souhaité le voir prendre les plein pouvoirs (même si cette crise sanitaire pourrait largement le justifier), mais ce discours qui dit en substance : "restez chez vous mais allez voter", c'est juste pas clair : elle est grave ou elle ne l'est pas, cette crise sanitaire, à la fin ? !! Ah, oui, parce que finalement, le premier tour des élections municipales a été maintenu pour le lendemain, avec consignes de protections à l'appui. Est-ce que ce sera suffisant ? Au fin fond des campagnes, là où le virus n'est pas encore arrivé (espérons-le), peut-être, mais dans les grandes villes ... ???

Jour 2 : dimanche 15 mars. L'Eglise catholique s'organise (il est probable que les autres confessions aient une organisation similaire, mais je n'ai pas d'information à ce sujet) : dès la veille, des sites chrétiens proposent les textes de la messe en accès gratuit sur internet. Des prêtres et des monastères retransmettent la messe via leurs chaînes Youtube. Je profite de l'une d'elles pour assister à la messe devant mon écran et faire une communion spirituelle. Même par les ondes, nous sommes réunis au nom de Jésus, et Il est avec nous selon Sa promesse. Des propositions de neuvaines (prières à faire pendant neuf jours consécutifs) pour les malades du coronavirus se multiplient. Les Chrétiens forment des chaînes de prières pour soutenir spirituellement tous leurs frères humains. Le temps est gris et pluvieux, ce qui aide à vouloir rester chez soi. Je finis par me décider à aller voter en  milieu d'après midi après un appel du maire de ma commune : nous avons un taux d'abstention record. Comme c'est surprenant ! Au bureau de vote, le gel hydroalcoolique trône sur une petite table en face de la porte (c'est la première chose que l'on voit en arrivant). Les assesseurs sont assis derrière l'urne, à un mètre l'un de l'autre et le maire est à son bureau, tout au fond de la pièce. Ils semblent prendre les consignes assez au sérieux. Cependant, ils n'ont pas de gants pour saisir ma carte d'électeur et manipuler le cahier de signatures... (?) Bon... De toute façon, je n'ai pas non plus pensé à prendre des gants pour manipuler les bulletins de vote, alors... Nous échangeons quelques banalités. Je me lave les mais au gel après avoir fait mon devoir et m'en vais en poussant la porte avec le coude. On ne sait jamais... J'avoue que je suis assez perplexe concernant toutes ces précautions. Est-ce que j'en fais trop ? Est-ce que ce sera utile si le virus est déjà là ? Impossible de savoir sur que pied danser... Ces incertitudes n'aident pas à se rassurer. Les informations n'aident pas non plus : l'ibuprofène semble accentuer les symptômes du virus et on nous déconseille d'en prendre (https://www.youtube.com/watch?v=AvxyksO70lc&feature=share&fbclid=IwAR35onBLD4ITndintmCWNgElUBx1T6SZg8YSOh-t3En6Mv-4o512aatR0Og), les journalistes témoignent d'un engorgement des hôpitaux dans l'est de la France et l'on parle déjà d'une centaine de morts dans le pays. Difficile de résister à la psychose et le temps morne ne remonte pas le moral. Je passe ma journée à alterner entre la prière et la consultation des informations en faisant mon crochet. Pas envie de faire autre chose...

Jour 3 : lundi 16 mars. Les nouvelles du matin annoncent la tenue d'un conseil des ministres exceptionnel. Il semblerait que l'on aille vers un confinement musclé. Nous faisons habituellement nos courses en début de semaine, soit le lundi, soit le mardi. Mon mari m'incite à les faire le plus tôt possible. Nous y allons donc dès le matin, vers 10h 30 quand même. je veux bien me presser de faire les courses, mais ce n'est peut-être pas la peine de les faire dès l'ouverture... En fait, peut-être qu'on aurait dû : quand on arrive au magasin, le parking est blindé (pouah ! je déteste faire les courses quand il y a trop de monde, j'ai l'impression d'étouffer...), mais pas question de faire demi-tour. Quand la coupe est servie, il faut la boire ! Arrivés au parc de caddies, on en trouve deux qui se battent en duel. ça commence bien : razzia sur les caddies. Mon mari se marre : nous croisons des familles avec deux caddies (un par adulte) pleins jusqu'à la gueule de paquets de pâtes et de rouleaux de papiers toilette, pour ne citer que deux produits... Je balance entre désespérer du genre humain et accueillir leur panique avec philosophie (et je râle sur mon mari qui se marre trop ouvertement). "Sic transit gloria mundi"... (Kaamelot, sort de ce corps ! ^^ - ça veut dire : "ainsi va la gloire du monde"). Je n'ai pas fini de râler. Il reste encore de l'alimentation dans les rayons, mais tous les produits moins cher ont été pillés. Super ! le budget alimentaire va prendre de l'embonpoint ! Je trouve quand même certains de mes produits habituels, mais je tombe sur le dernier ou l'avant dernier. J'entend râler derrière moi. "Sic transit..." C'est bon, je l'ai déjà dit.

Reste la dernière épreuve : le passage à la caisse ! Mon mari déclare forfait et part m'attendre dans la voiture (autisme oblige, il a déjà assez subi). Je remonte la rangée de caisses pour essayer de trouver la file la plus courte. C'est plutôt équivalent : les files s'enfoncent dans les rayons, presque jusqu'au tiers de leur longueur. J'en repère une qui me semble un peu plus courte que les autres, me mets derrière et me prépare philosophiquement à une longue attente... C'est le rayon des pâtes et du riz. Tiens, il semble que les gens aient les mêmes goûts que nous  : le côté du riz est plus vide que celui des pâtes... à moins que les responsables du magasin n'aient vu le coup venir : un employé est déjà appliqué au réassort du côté pâtes. Quelques personnes bousculent la file pour atteindre le paquet visé. En général, ils le font poliment, mais quelques uns s'abstiennent de toute relation humaine excepté le coup d'épaule. ça va : ils auraient pu être plus brutaux... Comme l'attente s'éternise, je me dis qu'une dizaine de chapelet pourrait m'occuper : la prière a des vertus thérapeutiques autant que spirituelles, c'est le moment d'en profiter. Si je peux apaiser la tension due à un mélange de claustrophobie et d'agoraphobie, et prier pour ceux qui m'entourent au passage, c'est "tout bénef' pour tout le monde". Le moment arrive pour ceux qui me précèdent de passer en caisse. Plusieurs fois la caissière leur demande d'attendre avant de poser leurs articles sur le tapis : question de distance de sécurité sanitaire. Ils commencent à grogner. Je me demande si elle va s'en sortir sans casse. Finalement, ils parviennent à garder leur calme. Je suis soulagée pour la caissière. Quand vient mon tour, j'essaye d'anticiper sur les consignes d'après ce que j'ai pu observer car il n'y a aucun affichage particulier. Les caissières doivent assurer elles-mêmes la transmission des consignes. Pas facile. Je lui glisse quelques mots d'encouragement. Et la discussion s'engage. Elle me dit que, dans l'ensemble les gens tentent d'être compréhensifs, mais que tous ne comprennent pas soit les consignes, soit la nécessité de les appliquer. Y'a du boulot ! Et je m'interroge sur la gestion de la communication entre les décideurs et le commun des mortels que nous sommes... N'aurait-on pas pu faire mieux ? Arrivée à la voiture, je retrouve mon mari en plein fou-rire : il a vu deux personnes faire la course pour entrer dans le magasin. Je n'arrive pas à y croire ! Je lui dis que c'est sûrement une parodie filmée, que c'est trop gros pour être vrai tant sa description de l'événement ressemble à un épisode de Benny Hill. Pour le coup, je suis atterrée. Non, ce n'est pas possible...

L'après-midi est sans histoire : je fais un peu de ménage, de crochet, je prie et consulte les nouvelles sur internet. Le temps est toujours gris et n'incite guère à se bouger. Morosité. Nouvelle intervention du président. Tout ce que j'ai retenu, c'est "nous sommes en guerre" et "faites des efforts, restez chez vous, mais faut quand même aller travailler ". Ah oui, et aussi : "ceux qui n'obéiront pas auront des amendes". Qui, que, quoi, donc, où ? Au final, on est confinés ou on l'est pas ? C'est qui, qui doit travailler ? C'est quoi les consignes ? Le décodeur, c'est pour quand ?... Bon, ben, par sécurité, on va rester chez nous, hein. A priori, ça a l'air d'être le plus sage à faire...

http://2.bp.blogspot.com/_fMtasNDIjmE/R7CTHwhIOnI/AAAAAAAAA4w/b0qGSne93Z4/s320/184131_664313911_chariot-de-courses-da_H172727_L.jpg

Jour 4 : mardi 17 mars. Les nouvelles ne sont pas bonnes : plusieurs députés et candidats aux élections municipales ont contracté la maladie. Les foyers d'infection se multiplient et... les Parisiens quittent Paris pour la province ! (https://www.youtube.com/watch?v=HLt-_Ne6u7E&feature=share&fbclid=IwAR0u1VgxjybvDwUHolV-xM0c6jCjCXA6ggtjhOt9fIPOD5IqVB4bqsuE2P4) Qu'est-ce qu'ils n'ont pas compris dans le mot "confinement" ??!!  (Ouais, c'est pas faux ! ^^) Le début de la journée est consacrée aux nouvelles, à la prière et à quelques coups de téléphone. En début d'après-midi, enfin une bonne nouvelle : il fait presque beau. J'en profite pour aller dans le jardin : la haie a besoin d'être taillée et je dois ranger le bois mort qui reste de la dernière taille de mes pommiers. J'espère qu'ils donneront plus de pommes que l'an dernier... Au retour du jardinage, je donne encore un coup de fil et je consulte les nouvelles avec mon mari. Il visionne une vidéo de Tatiana Ventôse. Tiens, c'est une bonne idée de raconter le confinement au jour le jour... Je commence demain (merci Jean-Jacques ! ^^ - Goldman, évidemment !). Le soir, mauvaise nouvelle : nous faisons face à une invasion de fourmis et le produit anti-fourmis que nous avons est inefficace ou périmé. Bref, il ne fonctionne pas. Les garces, elles ont bien calculé leur moment ! (En fait, non : c'est la nature qui veut ça. Le printemps, les petits oiseaux... Vous voyez, quoi...) Bon, faut retourner au magasin pour essayer de trouver un produit efficace. Ok, on verra ça demain car il faut préparer une autorisation de sortie. J'en profiterai pour compléter mes courses alimentaires (j'ai oublié de prendre certains produits...) et voir s'il a enfin reçu du gel hydroalcoolique, je n'en ai plus beaucoup...

Jour 5 : mercredi 18 mars. Je réserve ma matinée à commencer mon journal de bord, me disant que j'aurais plus de chances de ne rencontrer personne ou presque si je fais les courses entre 13 h et 14 h. Mon choix parait être le bon : le parking est presque vide. Je croise une personne qui sort du magasin avec un caddie plein à craquer. Toujours la panique ? Peut-être fait-il ses courses pour 15 jours afin de limiter les déplacements, ce ne serait pas un si mauvais choix... A l'entrée du magasin, une pancarte indique que le magasin n'autorise qu'une seule personne par caddie pour limiter le nombre de personnes à l'intérieur. Ont-ils pensé aux mères célibataires avec enfant(s) en bas âge ? Bah, j'imagine qu'ils sont assez intelligents pour faire des exceptions suivant les nécessités... Je trouve mes boîtes d'anti-fourmis sans difficulté. Pour l'alimentaire, je râle : certaines denrées n'ont pas été renouvelées. Je dois à nouveau me rabattre sur des produits plus cher. Mon budget fait la tête. Je songe qu'il serait prudent d'avoir quelques gants en latex et me rends au rayon ménager. Apparemment, tout le monde a eu la même idée que moi : il ne reste plus que des gants de ménage, ceux que l'on met pour les gros ouvrages de nettoyage. Je suis atterrée : je ne vais quand même pas faire les courses avec mes gants à vaisselle... si ? : - /// Passage au rayon parapharmacie : toujours pas de gel hydroalcoolique. Le mien diminue à vue d'oeil. Que ferais-je quand je ne pourrai plus me protéger ? Bon. Il y a peut-être moyen de trouver un produit de remplacement au rayon savon... Là, le spectacle est encore pire : plus un seul berlingot de savon liquide. Même les bouteilles distributrices ont été pillées. Et les savons solides ont aussi connu la plus grande razzia de leur histoire. Heureusement, à défaut de savon liquide, j'ai des vieux stocks de savon solide. Ceci dit, ça ne résout pas mon problème de gel hydroalcoolique. Si tout ce que l'on touche dans les magasin est porteur du virus et qu'on ne peut pas se laver les mains au gel, la voiture, les sacs de courses, tout va devenir contaminant, même si je me décide à faire les courses en gants de ménage ! Je me sens découragée, abandonnée. Et ce qui me rassure encore moins, c'est que je suis consciente que je ne suis pas la seule dans ce cas : la population n'a pas les moyens de se protéger !

En allant à la caisse, je croise une vieille personne avec une botte de poireaux dans les mains (quoi ? cette personne est venue au magasin seulement pour ça ?!!). Au moment où cette personne arrive à ma hauteur, elle se met à tousser sans mettre son coude ou sa main devant la bouche. Mon coeur danse la samba dans ma poitrine : risque de contamination majeure ! Je deviens parano, ma parole ! Comme il y a peu de monde, deux caisses seulement sont ouvertes. L'une d'elles vient de fermer au nez d'un client. Heureusement que j'avais choisi l'autre. L'attente devrait quand même être moins longue que lundi... ou peut-être pas : la caissière a un problème avec un produit et reste pendue au téléphone. J'échoue à réprimer un gémissement. Le client refoulé, qui s'était mis à ma suite se précipite vers sa caisse qui vient de rouvrir : pas fou, le gars ! Pendant que je patiente, je remarque, à une dizaine de mètres, une maman avec sa fille. La petite éructe une toux grasse sans aucune précaution et la maman ne dit rien. Défaitiste ou inconsciente ? Bon, en même temps, ce ne semble pas être un symptôme du coronavirus... Pourtant, je me surprends à tendre le dos quand elles passent derrière moi pour rejoindre un autre rayon. Je soupire de soulagement : la petite n'a pas toussé en passant près de moi. C'est clair : je deviens parano ! C'est du propre : qu'est-ce que je fais de l'espérance chrétienne, dans ces circonstances ? Mes émotions prennent un malin plaisir à me tenir la tête sous l'eau. Je manque de recul face à la situation et ne parviens à me ressaisir qu'au bout de cinq longues minutes. Dans la loi scoute, un des articles dit : "Le scout sourit et chante dans les difficultés." Purée ! Je suis bien loin de chanter dans ces circonstances, mais je réussis quand même à sourire face à ce comportement totalement irrationnel qui semble vouloir me mener par le bout du nez.

Retour à la maison : les nouvelles sont mauvaises, pour changer ! Agnès Buzyn accuse le gouvernement de négligence en affirmant qu'elle avait tiré la sonnette d'alarme plusieurs semaines auparavant (ah bon, ben elle s'est bien gardée de le faire en public, n'empêche !). Mon mari dit qu'elle règle ses comptes avec le gouvernement, vu que sa carrière politique est terminée. Pas sûre que sa carrière professionnelle ne le soit pas également... C'est dommage qu'elle ne se soit pas rendue compte plus tôt que son choix de gouvernance de la santé publique était catastrophique. C'est pas faute d'avoir entendu les cris d'alarme des professionnels de santé. Le problème, c'est comme avec Dieu : quand il parle (par la Bible et par ses prêtres), on entend, mais est-ce qu'on l'écoute vraiment ? Le pire du pire, c'est quand même l'analyse de la situation que fait le journaliste Alexis Poulin (https://www.youtube.com/watch?v=zQ4i-k3wWKg&feature=share&fbclid=IwAR0-auYf3ZgR_bC9fxsfdOmc5Bu-j7RuOB6JPhB4oO4M5fKbh3pEGHz9Tv0). Il dit, en substance, que le gouvernement français a fait le choix de laisser mourir une partie de sa population. (et il n'est pas le seul à le dire : https://www.youtube.com/watch?v=HlMXnKJhqfA&feature=share&fbclid=IwAR3Sr88RI_wvXHvn4zIkF9aHvUlWNgKBFo3J3ue36WF9CAlkLZAzTwt7xOM) C'est donc bien vrai, qu'aux yeux de notre président, "il y a des gens qui ne sont rien" ?!... Rien au point que ceux-ci peuvent être abandonnés à la mort par leur gouvernement ?!... Quelle tristesse ! Et pourtant, les plus à plaindre me semblent bien être nos gouvernants. Depuis des années qu'ils envoient notre société foncer droit dans le mur, eux-mêmes risquent fort de ne pas s'en tirer sans dommage quand on ramassera les morceaux de la France à la fin de cette crise. Déjà des voix s'élèvent pour affirmer qu'ils auront des comptes à rendre... Je ne voudrais pas être à leur place. Leur seule chance serait de faire machine arrière immédiatement et de demander l'aide de la Chine et de la communauté internationale, de demander pardon à la population et de prendre des mesures permettant de protéger toute la population. En distribuant des masques et du gel hydroalcoolique à tout le monde, par exemple, et en commençant par les soignants, qui en manquent cruellement (voir le coup de gueule du docteur Marty : https://www.youtube.com/watch?v=gYkBLA9Rrg0&feature=share&fbclid=IwAR3m375fL4r7ojlmZ6qL8SQZ07PZXJZtoqMUN9qfcsh62tuzvblKn0La9FI). Au final, nous sommes tous entre les mains de Dieu, et avec la mauvaise gestion du gouvernement, je ne vois plus guère que Lui pour nous tirer d'affaire... Alors, peut-être bien qu'il serait temps de se mettre à son écoute...

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

A la prochaine,

Kitty

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité